Huile de schiste, la manif du 16 avril à Meaux.

Publié le par Saâcéen

 

    BIENTÔT LA FIN DE L’EAU POTABLE ?

Dans la plus grande discrétion,

 

le Gouvernement a accordé en mars 2010 des permis de recherche et d’exploitation des gaz et huiles de schiste sur de vastes parties de notre territoire national,

dont l’Ile-de-France (Seine-et-Marne, Yvelines).

 

Or, la technologie de forage utilisée, dite « non-conventionnelle » est aujourd’hui remise en cause en raison de

graves contaminations de l’eau potable, de la pollution de l’air et de la destruction des paysages (sortie du film GASLAND le 6 avril en France http://www.terre.tv/fr/3703_bande-annonce--gasland

 

 

Au moment où les Etats-Unis annulent les permis de forage, où le Québec a déclaré un moratoire,

 

l’Europe et notamment la France s’apprêtent à lancer une gigantesque campagne d’exploitation

   

de ces gaz et huiles enfouis en très grandes profondeurs.

 

Il est apparu que les entreprises engagées dans ces forages pratiquaient une désinformation systématique sur les conséquences sanitaires et environnementales de leurs activités.

 

Les mêmes entreprises

sont présentes en France et utilisent la même technologie (fracturation hydraulique provoquant des mini-séismes pour libérer le gaz). Elles emploient les mêmes discours rassurants tout en refusant de communiquer des informations précises, notamment sur les gigantesques quantités d’eau prélevées et sur les produits chimiques injectés dans le sol.

Il faut savoir que

 

 

les parisiens sont alimentés en eau potable par les nappes phréatiques de Seine-et-Marne

 

, donc directement concernés.

A l’heure où la catastrophe nucléaire au Japon nous conduit à nous interroger sur l’avenir de l’énergie atomique,

 

 

ne passons pas d’un cauchemar à un autre en pariant sur les gaz et huiles de schiste au nom de l’indépendance énergétique. Car en plus des pollutions directes par les additifs chimiques

, les forages libèrent de l’arsenic et des particules radioactives contenus dans les roches qui remontent par percolation vers les nappes phréatiques.

La véritable réponse au prix de l’énergie est aujourd’hui de cesser les gaspillages et de privilégier une économie sobre en énergie, créatrice d’emplois car redonnant à l’humain une place centrale.

 

Cette sobriété est également la seule réponse raisonnable face aux conséquences mortelles

 

à moyen terme du réchauffement climatique.

Au contraire, l’exploitation des gaz de schiste constitue un grave retour en arrière sur les engagements des nations à réduire leurs émissions de carbone car le bilan de ces forages est extrêmement lourd et contribue à accélérer la catastrophe planétaire.

 

COMMENT REAGIR ?

Signer les pétitions en ligne

 

  http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci

 

 

Rassemblement le samedi 16 avril à 15h à Meaux, place de l’Europe

 

D’autres manifestations sont prévues le même jour partout en France

 

 

Pour vous tenir informé sur l'actualité "Huile de schiste" : http://www.deleaudanslegaz.com/

 

 

 

Publié dans Développement durable

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